Newsletter 10/10

L 'innovation sud-africaine dans le domaine de l'énergie solaire

L'énergie solaire est aujourd‘hui regardée avec beaucoup d'attention en Afrique du Sud où l'ensoleillement annuel se trouve deux fois supérieur à celui existant en Europe.

Le ministre des mines et de l'énergie, Buyelwa Sonjica, et l'entreprise publique Eskom orientent le pays, très dépendant du charbon, vers cette énergie renouvelable.

À cet égard, des panneaux solaires très fins ont été mis au point depuis plusieurs années par une équipe de scientifiques de l'université de Johannesburg conduite par le professeur Vivian Alberts.

La production de ces panneaux devrait commencer fin 2010 dans une usine située à Paarl (Western Cape) créée dans le cadre d'un partenariat public privé. (ppp).

Ces panneaux ont une durée de vie de 20 ans et peuvent être recyclés.

Ils sont très facilement utilisables pour être très légers par rapport aux panneaux photovoltaïques classiques.

Ils devraient fournir, à terme, de l'électricité à un prix moindre de celui actuellement payé pour l'électricité provenant des centrales à charbon (10 rands le watt).

Cette évolution rejoint les objectifs du millénaire de l'ONU.

Une réussite : les centres culturels étrangers à Paris

Le Forum des instituts et centre culturels étrangers à Paris (FICEP) réunit 46 instituts culturels. Il a organisé du 24 septembre au 3 octobre 2010 la semaine des cultures étrangères qui incluait, en outre, une découverte de plus de 30 langues.

Durant une semaine intense, des événements artistiques se sont déroulés au sein des différents instituts suscitant des échanges entre les cultures de tous les continents.

Ainsi, au centre culturel algérien, le « Fanfaraï », une fanfare atypique porta les thèmes arabo-berbères, les consonances afro- cubaines, latines et le jazz.

Au centre culturel coréen, s'est invité le rituel chamanique représenté par l'extraordinaire personnalité de Kim Keum-hwa, chamane ayant reçu le titre de " trésor culturel vivant ".

L'héritage de la langue persane, au centre culturel iranien, a été mis en valeur avec les grands poètes, Ferdossi, Khayyam, Rumi, Saadi et Haffiz.

La maison de la culture du Japon a offert le concert du trio Tenchijin, fusion de la tradition, du jazz et du rock. L'institut Kurde a projeté un documentaire sur le déplacement de centaines enfants durant les années 1937-1938 en vue de leur éducation dans des familles turcophones.

À l'institut Camões le guitariste portugais Ricardo Marquas joua des morceaux de jazz et de bossa-nova.

« Nordic delight » thème de l'exposition de l'institut suédois a illustré des œuvres picturales marquées par l'obscurité. La représentation des hammams et bains turcs a été à l'honneur au centre culturel Anatolie.

La mosaïque de l'artiste syrien A yman Annan, illustrant notamment la ville antique de Palmyre, a été exposée au centre culturel arabe syrien.

L'œuvre de l'écrivain péruvien Mario Vargas Llossa était programmée à la maison de l' Amérique latine qui exposait également dans le cadre du bicentenaire de l'indépendance du Mexique trois grands artistes céramistes contemporains, Gloria Carrasco, Rosario Guillermo et Gustavo Pérez.

Le centre culturel de Chine a permis de voir les œuvres de Bai Ming, peintre et céramiste de grand renom, membre de l'académie internationale de céramique à l'Unesco.

Le peintre Jan Zelenka, qui vit à Paris depuis son exil en 1978, a exposé des tableaux sur huile et des dessins au centre tchèque autour du thème de Don Quichotte revisité avec des légumes géants volant dans les nuages.

Une exposition de photographies et des concerts ont eu lieu à l'institut culturel roumain.

Le thème « la ville : espace liberté, espace patrimoine » fut développé au Centre de Russie pour la science et la culture, par l'architecte Lya Pavlova en comparant l'organisation au fil du temps de plusieurs villes européennes (Moscu, Paris, Londres...).

Lors de l'ouverture de ce forum des institutions culturelles étrangères à Paris, le ministre français de la culture et de la communication, Frédéric Mitterrand a rappelé que la culture était l'expression d'un partage et d'un dialogue.

La réussite du réseau des instituts et centres culturels à Paris en témoigne.

Il anime la capitale française et dépasse les images nostalgiques du Paris de Montmartre, de Montparnasse ou de Saint Germain des Prés.

Aujourd'hui un centre culturel sud-africain pourrait être imaginé. Son succès ne ferait pas défaut.