Newsletter 03/09

La vitalité des relations culturelles entre la France et l'Afrique du Sud

Au Centre National de la Danse (CND) de Pantin, la compagnie Via Katlehong venue d'East Rand, près de Johannesburg, a formé, pendant les vacances de février, des élèves du collège Pierre Sémard de Bobigny, à la danse urbaine ou pantsula des townships.

Cette expérience de découverte des rythmes sud-africains confirme l'attrait que ceux-ci suscitent en France et en Europe depuis que les créateurs et les artistes sud-africains peuvent voyager hors de leurs frontières, longtemps fermées pour cause d'apartheid.

L'initiative du collège Pierre Sémard doit être saluée. Des liens nouveaux sont ainsi tissés entre les deux pays qu'illustre cet apport vivifiant transmi

La troupe Via Katlehong, qui a créé un style propre, le mogaba, présente son prochain spectacle Woza à Orléans (du 19 au 21 mars) et au théâtre de Chaillot à Paris (du 26 au 29 mars).

Elle participe également à Tremblay en France aux « Territoires de la danse » (soirée le 7 mars au théâtre Louis Aragon).

Le Gautrain, symbole de la coopération existant dans le domaine économique entre l'Afrique du Sud et la France

Le gouvernement de la province du Gauteng, celle qui abrite Pretoria et Johannesburg, a lancé un appel d'offres en 2001 portant sur la conception, la construction, l'exploitation, la maintenance et une partie du financement d'un système de transport intégré, constitué d'un train à grande vitesse qui doit relier Johannesburg, Pretoria et l'aéroport international OR Tambo, d'un réseau d'autobus dédié et de parkings de proximité.

La mission première du Gautrain, contraction de Gauteng et de train, était de désengorger et de fluidifier cet axe qui était complètement saturé, avec près de deux heures de route entre les deux villes aux heures de pointe, en offrant aux voyageurs une alternative sûre et viable au transport routier. Elle était également de contribuer au développement économique de cette région très dynamique, où l'on retrouve de nombreux centres d'affaires, tel Sandton, et d'y créer des emplois. On estime que le projet aurait créé environ 93.000 emplois. Plus qu'un simple projet de train, le Gautrain est donc un projet de société dont la sécurité et la protection de l'environnement constituent des enjeux clés.

Le projet représentait une valeur totale de 2,5 milliards d'euros, dont 1,2 milliards d'euros de construction, 550 millions d'euros revenant à Bouygues Travaux Publics. Et dès 2010, RATP Développement assurera, pour quinze ans, l'exploitation et la maintenance du réseau. Les constructions nouvelles du projet comprennent 77 km de voies, 15 km de tunnels, 10,5 km de viaducs, 55 ponts, 10 gares dont 3 souterraines et 10.000 places de parkings.

Vingt-quatre trains feront le trajet à 160 km/h, ramenant la durée du trajet entre Prétoria et Johannesburg à 42 minutes, pendant 18 heures par jour. Pour convaincre les automobilistes, les transports secondaires vers et depuis les gares et les destinations proches se feront en bus de luxe et le prix du trajet a été défini pour " coûter moins cher que la voiture " . Les responsables du projet escomptent 13.5000 passagers par jour.

Le projet du Gautrain n'a donc pas été conçu dans la prévision de la Coupe du monde 2010 de Football qui aura lieu en Afrique du Sud, comme on le sait. Mais la première phase, la partie reliant l'aéroport, Sandton et Midrand, devrait être terminée à temps pour la Coupe, ce qui permettra, si tel est bien le cas, de faire face à l'arrivée massive des visiteurs attendus pour cet événement.

La mise en service totale du service est prévue pour 2011.

Femmes dans les arts d'Afrique

L'exposition du Musée Dapper sur France 5 (jeudi 5 mars 209 à 21 h 35)

Dans le Kaokoland, au nord de la Namibie, le rituel et le statut des femme Himbas : l'élégance d'un pouvoir.

Rencontres avec Robyn Orlin

Dans le cadre du festival de jazz Banlieues Bleues

Le 18 mars 2009 à 19 h au Théâtre Gérard Philippe à Saint Denis (93) Rencontre avec Robyn Orlin et les chanteurs de Phuphuma Love Minus, à l'occasion de la création de Walking next to our shoes.

Les 19 et 20 mars 2009 à 20 h 30 avec le groupe d'isicathamiya (marcher doucement) un cérémonial vocal des terres rurales d'Afrique du Sud.