BONNE ANNÉE
Africa Umoja en France jusqu'au 2 février 2010
Après Paris, le phénomène musical UMOJA qui signifie « vivre ensemble », en langue zoulou, va faire vibrer les scènes à travers la France dans une tournée qui s'achèvera le 2 février 2010 : www.umojalespectacle.com
Afrika au Casino de Paris
Représentation unique le 1er février 2010 à 20 heures. (www.eric-beuvron.com)
D'une drôlerie ludique ce spectacle est aussi une invitation à découvrir l'autre, les autres avec générosité et tolérance. Télérama - TT.
Conférence de Copenhague sur le climat ; un constat d'accord le 18 décembre 2009 pour un prochain traité ?
Le débat entre les pays industrialisés les plus anciens, historiquement responsables de la dégradation du climat, et les pays en développement s'il n'a pas permis la signature d'un traité a ouvert quelques pistes positives.
Ainsi, chacun a admis de contenir l'élévation de la température à 2°C.
Par ailleurs, les pays industrialisés européens visent une réduction de 20% à 30 % des émissions de gaz à effet de serre par rapport au niveau de 1990.
Cependant, une réduction de 40% aurait été nécessaire.
Des aides financières aux pays en développement ont été prévues de 30 milliards de dollars sur la période 2010- 2012.
Au-delà, c'est un montant annuel de 100 milliards de dollars qui est annoncé jusqu'en 2020 afin de permettre aux pays en développement de mettre en place des mécanismes de réduction des émissions de CO2 de 15 à 30% à l'horizon 2020 et des programmes de protection des forêts.
L'Afrique du Sud a été très présente dans les discussions aux côtés des pays en développement et la France a agi avec détermination au sein de l'Union Européenne.
Il convient d'espérer que dans les six mois à venir, un traité pourra être signé sous les auspices de l'ONU qui est à l'origine, il y a plus de vingt ans - ne l'oublions pas - de cet immense chantier sur le climat pour lequel les ONG ont nourri la mobilisation à l'échelle planétaire.
L'Afrique du Sud juge le résultat de Copenhague " inacceptable "
L'Afrique du Sud, qui fait partie des pays ayant participé à la rédaction de l'accord final de Copenhague, a néanmoins déclaré que le résultat de cette conférence était très décevant et inacceptable et était dû à un processus défectueux qui a endommagé la confiance régnant entre les délégations des pays des Nations-Unies.
Buyelwa Sonjica, ministre des affaires environnementales, a déclaré aux journalistes que son gouvernement avait envisagé de quitter la conférence avant la fin, mais avait finalement décidé de rester après avoir consulté les autres pays d'Afrique.
Puis lors de son retour en Afrique du Sud, elle a fait la déclaration suivante : " Nous ne défendons pas cela, comme je l'ai indiqué, pour nous c'est inacceptable, ce n'est vraiment pas acceptable ".
Rappelons que la Chine, en concertation avec les autres grands pays émergents, l'Inde, le Brésil et l'Afrique du Sud, avait proposé début décembre 2009 un texte pour la conférence de Copenhague différent du projet de déclaration finale envisagé par le Danemark. Cette proposition d'accord visait, malgré les promesses de financement qui leur avaient été données, à instaurer un régime à deux vitesses, contraignant pour les pays riches, plus souple pour les pays en voie de développement, la Chine se considérant comme appartenant à cette dernière catégorie.
Cette position de l'Afrique du Sud illustre et confirme son engagement mitigé en faveur de la lutte contre le réchauffement climatique. Signataire du protocole de Kyoto au titre de pays en développement, elle n'est aujourd'hui soumise à aucune réduction de ses émissions de gaz à effet de serre.
Or elle est le 14ème pollueur mondial, et le 8ème si l'on ramène les émissions au nombre d'habitants. Chaque sud-africain émet 7 tonnes de CO2. Cette situation résulte de la très forte et ancienne dépendance de l'Afrique du Sud au charbon, qui est la source de 90% de l'électricité nationale.
Mais elle devrait, comme le reste de l'Afrique sub-saharienne, être sévèrement touchée par les conséquences du changement climatique. Des travaux scientifiques commandés par le gouvernement en 2007 suggèrent qu'il pourrait avoir des effets très critiques sur des secteurs entiers de l'économie. Celui-ci a donc en juin 2008 reconnu la nécessité d'adopter progressivement des objectifs de réduction d'émissions, encadrés par une réglementation législative et fiscale, mais seulement à partir de 2012. Ce qui explique qu'en septembre 2009, en prévision des négociations de Copenhague, il avait précisé son refus de se voir imposer des objectifs d'émission par les pays développés. Le porteparole du gouvernement avait, à cette occasion, souligné que « les réductions d'émission devront prendre en compte les besoins en développement du pays ».
La position de l'Afrique du sud, alignée sur celle des autres grands pays émergents, comme le Brésil, la Chine et l'Inde, met donc en avant la croissance économique comme enjeu prioritaire. Le chemin vers l'action est dès lors complexe lorsque doivent cohabiter priorités socio-économiques et exigences de lutte contre le changement climatique.
Les Nations unies consacrent une journée internationale à Nelson Mandela
L'assemblée générale des nations unies, dans une résolution adoptée le 10 novembre 2009 par consensus entre ses 192 États membres a institué une " Journée internationale de Nelson Mandela " qui commémorera chaque année sa contribution à la promotion d'une culture de paix.
La résolution de l'ONU rappelle le rôle éminent de Nelson Mandela, prix Nobel de la Paix en 1993, dans la " résolution des conflits, les relations inter-raciales, la promotion des droits de l'homme, la réconciliation et l'égalité des sexes ".
Conférence de Copenhague : l'Afrique du Sud s'affirme sur les questions environnementales et la France en prend conscience de manière de plus en plus aigüe
La conférence de Copenhague des Nations unies sur le changement climatique (7- 18 décembre 2009) devrait créer un fonds pour aider les pays en développement à acquérir les techniques nécessaires à la lutte contre le réchauffement climatique.
L'Afrique du Sud, de même que la France, soutient cette initiative confirmée par la réunion des chefs d'État du Commonwealth à Trinité et Tobago le 28 novembre 2009.
L'Afrique du Sud, comme la plupart des grandes nations, possède un ministère de l'environnement, de plus en plus mobilisé, et connait une société civile active, renforcée depuis l'ouverture, il y a un an, d'un bureau de Greenpeace à Johannesburg.
On notera enfin que seize parlementaires sudafricains ont participé au forum des législateurs sur le changement climatique, fin octobre 2009, à Copenhague.
La France souhaite que des objectifs chiffrés et contraignants en matière d'émission de CO2 soient pris à Copenhague au mois de décembre.
L'Afrique du Sud entend également que soient poursuivis les engagements fixés par le protocole de Kyoto de 1997.
New era in Aids battle
President Jacob Zuma' speech on World AIDS Day (1/12/2009)
New measures announced by Jacob Zuma are:
"To take our response a step forward, we are launching a massive campaign to mobilise all South Africans to get tested for HIV ".
"Every South African should know his or her HIV status. To prepare for a continuous voluntary testing campaign, we would like to announce a few new measures, to expand our response ".
"All children under one year of age will get treatment if they test positive. Initiating treatment will therefore not be determined by the level of CD cells ".
"This decision will contribute significantly towards the reduction of infant mortality over time ".
"All patients with both tuberculosis (TB) and HIV will get treatment with antiretrovirals if their CD4 count is 350 or less. At present treatment is available when the CD4 count is less than 200. TB and HIV/AIDS will now be treated under one roof ".
.
"This policy change will address early reported deaths arising from undetected TB infection among those who are infected with HIV ".
.
"We have taken this step, particularly on learning that approximately 1% of our population has TB and that the coinfection between TB and HIV is 73% ".
"All pregnant HIV positive women with a CD4 count of 350 or with symptoms regardless of CD4 count will have access to treatment. At present HIV positive pregnant women are eligible for treatment if their CD4 count is less than 200 ".
"All other pregnant women not falling into this category, but who are HIV positive, will be put on treatment at fourteen weeks of pregnancy to protect the baby. In the past this was only started during the last term of pregnancy ".
"In order to meet the need for testing and treatment, we will work to ensure that all the health institutions in the country are ready to receive and assist patients and not just a few accredited ARV centres. Any citizen should be able to move into any health centre and ask for counselling, testing and even treatment if needed ".
"The implementation of all these announcements is effective from April 2010. Institutions are hard at work to ensure that systems are in place by the 31st of March ".
"All other pregnant women not falling into this category, but who are HIV positive, will be put on treatment at fourteen weeks of pregnancy to protect the baby. In the past this was only started during the last term of pregnancy ".
"In order to meet the need for testing and treatment, we will work to ensure that all the health institutions in the country are ready to receive and assist patients and not just a few accredited ARV centres. Any citizen should be able to move into any health centre and ask for counselling, testing and even treatment if needed ".
"The implementation of all these announcements is effective from April 2010. Institutions are hard at work to ensure that systems are in place by the 31st of March ".
Marie Ndiaye : prix Goncourt 2009
Le plus prestigieux des prix littéraires français a été attribué à Marie Ndiaye pour son roman " Trois femmes puissantes ", (Gallimard.
Trois femmes : Norah, Fanta, Khady Demba qui disent non et se battent pour préserver leur dignité.
Dans un style alerte, sont évoquées ces figures féminines, qui, à l'image du nouveau prix Goncourt, sont entrées en résistance.
Dans un style alerte, sont évoquées ces figures féminines, qui, à l'image du nouveau prix Goncourt, sont entrées en résistance.
La mémoire de Bram Fischer honorée par Margaret Marshall Chief Justice de la Cour suprême du Massachusetts
Depuis plusieurs années, la mémoire de l'avocat militant anti-apartheid Bram Fischer, décédé en détention en 1975, est honorée par un cycle de conférences inauguré par Nelson Mandela en 1995, qu'organise le Legal Resources Centre. Bram Fisher fut l'un des défenseurs de Nelson Mandela lors du grand procès de Rivonia (1963).
Cette année, le 13 novembre 2009 au Gordon Institute, près de Johannesburg, la Présidente de la Cour suprême du Massachusetts, Margaret Marshall, née en Afrique du Sud, ancienne dirigeante de l'Union des étudiants sud-africains, est intervenue sur le thème de l'indépendance de la justice.
Margaret Marshall, également Présidente de la conférence des Chief Justices des États- Unis, a mis en valeur de manière concrète la notion de " transformative justice ".
La justice doit être rendue de manière effective, être protectrice et susciter des changements dans la vie quotidienne de ceux qui la saisissent.
L'ancien Chief Justice d'Afrique du Sud, Arthur Chaskalson, fondateur du Legal Resources Centre, Georges Bizos, ancien avocat de Nelson Mandela, juriste de renommée internationale et Nadine Gordimer, prix Nobel de Littérature assistaient à cette conférence.
Le Comité Français pour l'Afrique du Sud y était représenté.